PAGE en COURS de rédaction
Liste des Principes et Processus :
Préambule : quelques réflexions sur " Geste et Mouvement "
En guise de conclusion : une démarche de (et en) conscience ?
Chaque chapitre met l'accent sur un processus ou un principe.
Cependant, nous nous rendons compte qu'ils sont tous reliés et interdépendants.
Afin de garder une certaine unité à chaque chapitre nous avons éviter au maximum les renvois d'un chapitre vers un autre. De ce fait, nous avons accepté qu'il puisse y avoir une impression de répétition ou de redite pour le lecteur lorsque les chapitres sont lus dans leur totalité.
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[les maîtres de Taiji disent que] "tout mouvement est un cercle. L'idéal n'est pas d'obtenir la forme d'un cercle parfait mais que la pensée créatrice qui préside au mouvement, l'image mentale (Yi) soit celle d'un cercle. [...] A l'idée de cercle est liée celle de continuité. [...] L'Adepte obéit uniquement à un rythme : devenu un axe; un pivot, il assiste en spectateur aux alternances YIN-YANG, comme un sage contemple les évènements de la vie, cependant qu'il y participe par son non-agir. la continuité ne réside donc pas tant dans l'exécution des mouvements que dans la pensée (Yi) ..."
Catherine DESPEUX
TAIJIQUAN, Art martial, technique de longue vie.
Guy Trédaniel éditeur, 1981: page 54-55
Présentation et perspectives :
Je souhaite indiquer qu'à la lumière de ma pratique, le sens ultime que j'accorde à l'expression très employée et caractéristique du TAIJI QUAN - "déplacement en cercle autour d'un centre" - est à rechercher dans le concept taoïste de "retour au naturel", en concevant ce déplacement en cercle comme une spirale se rapprochant progressivement du centre :
Dans "Taijiquan tushuo", CHEN PINSAN dit " Les cercles deviennent de plus en plus petits, petits jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de cercle; alors seulement, il y a retour au véritable mystère merveilleux du Taiji" (Traduit et cité par Catherine DESPEUX, op. cité : p.55)
Je développe dans ce chapitre dédié à la Circularité du Mouvement (et au sein du mouvement !) comment l'idée du cercle, sous la forme d'un équilibre dynamique, "permettant" l'émergence de la continuité au sein du mouvement, peut servir à tout pratiquant de support pour l'affinement son art.
D'autres appellations peuvent être utilisées pour décrire cet équilibre dynamique : harmonisation YIN-YANG, voie du milieu, rester sur le fil du rasoir ...
Le "déroulement du cercle" au sein d'un cycle ininterrompu de transformations (YIN-YANG) me semble pouvoir être bien plus avantageusement décrit par le lemniscate (cf. figure ci-dessous), que par la sinusoide qui a cependant l'avantage de mettre plus directement en évidence le caractère ondulatoire ou vibratoire de cette activité cyclique.
De ce point de vue, l'Art ultime du TAIJIQUAN me semble être de parvenir à l'émergence naturelle d'une pleine et entière coordination de l'ensemble des processus cycliques à l'oeuvre au sein de toutes les dimensions du mouvement, afin que malgré leur décalage voire leur opposition de phase, ils puissent collaborer à un "Mouvement UNIQUE".
J'insiste sur le fait que la circularité et tous les symboles ou images qui en découlent, et que j'utilise et développe ici, ne sont pas une fin à rechercher ou à susciter; ils peuvent, tout au plus, devenir un moyen, un support, un guide, un pont d'envol ... afin d'accéder à un degré d'expérience et de conscience où tous ces concepts apparaîtront bien pâles, limités et réducteurs ...
Pour clôturer la présentation de ce chapitre, un extrait du TAO-TÖ KING de LAO TSEU (chap. XI) : "Trente rayons convergent au moyeu mais c'est le vide médian qui fait marcher le char [...] L'Être donne des possibilités, c'est par le Non-Être qu'on les utilise."
(Editions Gallimard, 1967 - traduction : Liou Kia-hway)
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« A moins d'atteindre un état de relaxation totale du corps et de l'esprit (« sung »), on ne peut ressentir le flot du Qi. »
WAYSUN LIAO "Les TROIS CLASSIQUES du TAI CHI CHUAN."
Edition Le Courrier du Livre, 2003 : page 43
Lors de la pratique, nous déconseillons de chercher volontairement une sensation de circulation de Qi ou d'énergie, y compris dans les postures et les mouvements apparentés au Qi Qong. Cette sensation s'établit d'elle même au fur et à mesure que le calme et le relâchement s'établissent naturellement.
Cette sensation s'apparente d'ailleurs plutôt à une absence de sensation, c'est à dire un sentiment de grande fluidité correspondant à une sensation d'action spontanée se déroulant sans entrave et portée naturellement par le "flot du Qi" (pour reprendre les mots de Waysun Liao).
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En attendant la rédaction de ce chapitre, je laisse une citation, un peu mystérieuse et obscure qui met l'accent sur la notion de NON-AGIR (WUWEI).
Je vous propose une autre manière de percevoir l'état d'esprit propice en disant :
Soyez en amitié et bienveillant avec vous-même, garder un esprit ouvert, ne succombez pas à la violence de vouloir à tout prix vous améliorer ou tout contrôler : pratiquer en acceptant de "seulement" vous laisser transformer ... par la pratique.